L'International Football Association Board (IFAB), organe garantissant le respect des règles du football, a décidé jeudi 5 juillet à l'unanimité d'autoriser le port du voile pour les joueuses. Cette décision fait suite à la demande de la Confédération asiatique et du Prince Ali Ben al Hussein de Jordanie, un des six vice-présidents de la Fédération Internationale de Football (FIFA).

Sophie Auconie, Présidente de Femmes au Centre s’est déclarée « choquée que les instances internationales aient cédé aux pressions en prenant une décision profondément contraire aux Droits des femmes et aux valeurs sportives». Elle précise d’ailleurs que le Règlement de la FIFA (loi 4) dispose que « l’équipement de base obligatoire ne doit présenter aucune inscription politique, religieuse ou personnelle ».

Présidente de l’Intergroupe informel « les Amis du Sport » au Parlement européen et membre de la Conférence Nationale du Sport (CNS) au nom des députés européens français, la Députée européenne demande aux instances internationales du football d’annuler cette décision portant atteinte aux valeurs universelles et à l’égalité entre les sexes. Elle s’adresse également à la Ministre des Sports, Valérie Fourneyron, qui « doit se positionner contre le port du voile pendant les évènements sportifs pour des raisons évidentes de respect du principe de laïcité de notre République ». 

Sophie Auconie conclut en rappelant que « le sport doit rester synonyme d’insertion et ne doit donc laisser transparaitre aucune différence visible sur le terrain qu’elle soit politique ou religieuse.»

photo © Tchérylène Mairet

Dimanche 17 juin, nous votons pour le 2ème tour des législatives.

En qualité de référente pour l'association "Femmes au centre", j'adresse tout d'abord un message à mes amies et concitoyennes.

Soyons les plus engagées à faire reculer l'abstention. Votez et faites voter: nos ainées n'ont pas exercé ce droit fondamental avant 1946! Profitons sans modération!

Pour la 12ème circonscription des Yvelines, mon choix se portera sur David Douillet, député sortant.

Je lui renouvelle ma confiance et mon soutien accordés en 2009, pour sa première candidature, et il n'a pas manqué de le  rappeler lors de sa réunion publique à Orgeval.

En 2009, quand ses opposants raillaient la candidature du Champion judoka, je savais pour ma part que j'avais affaire à un homme politique sincère et dynamique, maitrisant toutes les ficelles du métier. Cette certitude, je l'ai acquise lors de son intervention publique remarquable pendant un meeting de campagne pour les élections européennes.

Naturellement donc, sa candidature, puis son élection sur la 12ème circonscription des Yvelines ont constitué un grand espoir pour notre avenir, avec la mise en place d'une organisation de travail et d'une concertation avec l'ensemble des élus, de toutes obédiences. Tous sauf 1 seul: le maire socialiste de Poissy dont l'attitude demeure regrettable pour notre commune.

"Comme il est bon d'être entouré de maires!" observait dans un souffle un candidat voisin lors de la réunion publique de Poissy.

David Douillet, le député entouré.

David Douillet, le député qui a fait son job, avec passion, sur le terrain.

David Douillet, le député qui défend son bilan.

Il ne s'agit plus, en 2012, de ne miser que sur un bon potentiel. Il s'agit pour nous de continuer sur cette dynamique qui réussit si bien à notre circonscription, sur des dossiers d'aménagement du territoire, des transports dont les enjeux engagent nos 20 prochaines années.

Poissy, une pièce sur l'échiquier du Grand Paris (si chère à Christian Blanc) avec le prolongement de la TGO, avec la Ligne Nouvelle Paris-Normandie. Poissy, qui tournerait la page de la Maison Centrale.

Et autant de dossiers sur lesquels David Douillet a déjà commencé ses combats et entend les poursuivre, avec notre aide en conservant intactes les valeurs qui ont fait ses grandes victoires sportives.

Le dimanche 17 juin, je voterai David Douillet.

Communiqué de Presse de Sophie AUCONIE, députée européenne, Présidente de "Femmes au centre".

Tours, le 10 février 2012

L’Assemblée Nationale a adopté mercredi l’instauration progressive d’ici 2018 d’un quota de 40 % de femmes parmi les hauts fonctionnaires nommés chaque année.

Ce projet de loi instaure également des quotas de 40 % de femmes dans les jurys de concours, dans les conseils supérieurs de la Fonction publique, ainsi que dans les conseils d’administration des établissements publics.

Sophie Auconie salue cette mesure présentée par François Sauvadet, Ministre de la Fonction publique. «Alors que les femmes représentent aujourd’hui 60 % des effectifs de la fonction publique, il est intolérable qu’elles ne soient que 10 % à occuper les postes de hauts fonctionnaires. L’administration doit montrer l’exemple.»

Cette décision va dans le sens des « 20 propositions pour renforcer la place des femmes dans la société » présentées par l’association Femmes au Centre et notamment celle qui prévoit « d’étendre la loi Copé-Zimmermann sur la féminisation des conseils d’administration aux entreprises publiques et aux institutions étatiques.»

La Présidente de Femmes au Centre reconnait que « cette proposition fait preuve d’une réelle avancée en matière d’égalité hommes-femmes. J’espère maintenant que le secteur privé va suivre le secteur public dans cette voie. J’aimerais d’ailleurs que les entreprises qui appliquent la parité soient récompensées plutôt que sanctionnées comme Femmes au Centre le préconise dans ses propositions.»

La Députée européenne conclut en se félicitant que « la France soit l’un des premiers Etats de l’Union européenne à prendre une telle décision. »

Le 1er février au Pavillon Vendôme à Paris se tenait l'assemblée générale et extraordinaire de "Femmes au Centre" présidée par l'eurodéputée Sophie Auconie.

A l'issue de cette assemblée générale, Femmes au Centre a tenu à inviter plusieurs personnalités marquantes du monde associatif qui militent pour la promotion de l'égalité des chances, des droits et des devoirs hommes/femmes dans notre sociéte dans le monde du travail, auprès de la famille, ou en politique:

• Viviane de Beaufort: professeur à l'ESSEC, fondatrice des programme Women à l'ESSEC
• Olivia Cattan: présidente de Paroles de Femmes
• Céline Fremault: députée du parlement Bruxellois
• Sonia Imloul: présidente de l'association Respect 93
• Marie Christine Oghly: présidente du Medef Ile-de-France
• Grégoire Théry: secrétaire général du mouvement Le Nid

L'intervention de Céline Fremault a permis de comparer les système de représentativité politique dans les Chambres en Belgique, basé sur des quotats avec pour résultat assez probant de 40% de femmes au Sénat.

Olivia Cattan, mère d'un enfant autiste, a souligné le problème de la précarité des mères en situation de monoparentalité qui, afin de s'occuper de leur enfant handicapé, renonçaient totalement ou partiellement à une activité professionnelle.

Enfin, Viviane de Beaufort, au travers de son programme "Women" à l'ESSEC à pointé du doigt la méconnaissance des jeunes filles aux carrières professionnelles prometteuses de codes d'élévation hiérarchique dans une entreprise.

"Femmes au centre" a également souhaiter présenter à Hervé Morin, candidat à l'élection présidentielle, un manifeste de 20 propositions, fruit du travail et de la réflexion des adhérentes, "Pour renforcer la place des femmes dans la société". Selon Sophie Auconie, "s'il est vrai que des progrès significatifs ont été accomplis en matière d'égalité, la société française doit continuer à se moderniser".

On peut citer parmi ces propositions:

• Proposition 1: instaurer un congé parental à distribuer entre les parents dans les premiers mois de l'enfant.
• Proposition 4: permettre aux femmes ayant vécu en union libre de bénéficier d'une réparation financière après rupture.
• proposition 5: mettre en place des contrats de travail modulables et révisables tous les ans (un temps plein de 4 jours aux parents d'enfants de - de 15 ans).
• proposition 10: orienter les filles vers les filières techniques et scientifiques.
• proposition 17: réviser le mode de scrutin des conseillers territoriaux pour une égalité des candidats et limiter le cumul des mandats.
• proposition 18: sanctionner les hommes coupables de remarques sexistes dans les milieux politiques, professionnels...

Enfin, Hervé Morin, candidat à l'élection présidentielle, en discours de clôture, a souhaité présenter 5 propositions favorables à la familles et la parité et ce n'était pas peu fier qu'il a remarqué avoir apporté des idées de campagne non développées dans le manifeste.

En tant que président du Nouveau Centre, il témoigne des barrières et des doutes lorsqu'il sollicite une femme pour participer à un scrutin, même de liste: "les femmes réfléchissent, hésitent, et se demandent si elles sont assez à la hauteur pour assumer un mandat, si cette charge est compatible avec leurs activités. Quand vous proposez la même chose à un homme, il pourrait avoir 10 mandats qu'il en accepte tout de suite un 11 ème..."

La parole de conclusion de cette soirée reviendra sans doute à Mireille Benedetti: "Les femmes éduquent les filles, profitons-en pour éduquer nos garçons".

Le nouveau directeur général du PSG, Jean-Claude Blanc, n’a pas que l’épineux dossier financier, politique, et médiatique de la délocalisation du centre d’entrainement du club à traiter sur son bureau.

Tel le sparadrap du capitaine Haddock  un autre dossier embarrasse les dirigeants du club: les joueuses du Paris-Saint-Germain exigent de jouer au Parc des Princes.

A ce jour, le club justifie son refus par un souci de logistique et « d’entretien de la pelouse » du Parc des Prince que les joueuses pourraient abimer.

Quant à elles, les « Princesses » du PSG, fières de leurs performances (vice-championnes de France, qualifiées en 8^ème de finale de la Coupe d’Europe), justifient d’évoluer et recevoir sur le même terrain jusqu’alors exclusivement réservé aux garçons et ne se contentent plus des stades de seconde catégorie.

A cela s’ajoute que le foot féminin français prend son envol : les bons résultats (4^ème au championnat du monde) et les audiences justifient un soutien de leur image.

Et voilà que les élus de Paris, Alphand et Laurence Dreyfus (ump) montent au créneau : « la place des filles seraient –elles uniquement dans les tribunes et non sur la pelouse ? ». Le Conseil de Paris, soucieux des orientations du Club qui représente la capitale, à l’unanimité demande que le propriétaire Qatari du club Nasser Al Khelaifi autorise les rencontres de l’équipe féminine sur la pelouse du Parc des Princes : « le PSG porte les couleurs de Paris que ce soit dans les succès sportifs comme sur le plan des valeurs »

Et si toute cette histoire n’était qu’un problème de mentalité ?

Philisophe, Jean Nebouy, responsable administratif des féminines de Saint-Etienne, aimerait aussi que "ses filles" foulent la pelouse du stade Geoffroy Guichard, comme les garçons. « On va attendre que les choses changent. Le foot féminin, bah, ça reste du foot féminin quoi! Impossible de dépasser les clichés ».

Affaire à suivre…